L’école doctorale en parasitologie médicale de l’Institut des sciences de la santé (INSSA) a connu son deuxième impétrant ce jeudi 10 avril 2014. Déjà Docteur en pharmacie, Ibrahim Sangaré a soutenu avec brio sa thèse unique en science : « Ecologie des interactions Anophèles Gambiae-Plasmodium falciparum et implications dans la transmission du paludisme ».
Candidat Phd à son arrivée dans la salle de conférence de l’Institut des sciences de la santé (INSSA) de Bobo-Dioulasso, Ibrahim Sangaré a été élevé au rang de Docteur, avec les félicitations du jury à sa sortie. Soit la plus haute distinction qu’un postulant au doctorat de parasitologie médiale peut prétendre à l’INSSA. Au préalable, le pharmacien de formation avait affronté ses « maîtres » à travers un exposé d’environ 40 minutes suivi de questions. Soutenu par ses proches (familles, amis, promotionnaires…), Ibrahim Sangaré en a profité pour exposer avec brio (avis du jury) sa thèse : « Ecologie des interactions Anophèles Gambiae-Plasmodium falciparum et implications dans la transmission du paludisme ». Si les étrangers des laboratoires et des termes scientifiques ont surtout été marqués par l’aisance verbale du candidat Phd, le jury quant à lui a été impressionné par les qualités des travaux d’Ibrahim Sangaré. En optant de cogiter sur les moyens scientifiques pour vaincre le paludisme, Ibrahim Sangaré a ouvert la voie à d’autres chercheurs dans la quête d’un vaccin. Déjà, en exploitant les travaux d’Ibrahim Sangaré, le Dr Da Dari Yannick a mis en place un vaccin en test contre le paludisme.
Jury interuniversitaire
Général de l’armée burkinabè, Président de la société africaine de parasitologie (SAP), directeur de l’INSSA, directeur de l’école doctorale en parasitologie, Robert Tinga Guigemdé, formateur de renommée, a présidé le jury qui a apprécié les travaux du deuxième impétrant de son école doctorale en parasitologie. Assisté entre autres par le sénégalais Oumar Ndir, tout aussi érudit (Enseignant agrégé en parasitologie à l’Université Cheick Anta Diop de Dakar, vice-président de la SAP). Les professeurs Gaston Mari Belem de l’Université polytechnique de Bobo-Dioulasso et Antoine Sanou de l’Université de Ouagadougou étaient également dans le Jury. Le Professeur Rock Dabiré du Centre Muraz a dirigé les travaux d’Ibrahim Sangaré.