Pour la 5e année successive, l’Institut africain de management (IAM) a sacrifié à la tradition en organisant son face-à-face entre ses étudiants et des chefs d’entreprises. C’était ce dimanche 26 mars 2017 au domicile du Président du conseil d’administration de l’Institut, Ahmed Diallo.
« Seul le travail paie. Il n’y a pas de miracle, il n’y a pas de wack. Il n’y a rien. Il n’y a que le travail ». Plusieurs chefs d’entreprises au parcours discret mais empreint d’audace partagent cette conviction de Mahamadi Sawadogo dit « Kadhafi », président de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Burkina Faso (CCI-BF). Pour l’Institut africain de Management de Ouagadougou, les entreprises de renom constituent des portes d’entrée pour les étudiants en fin de cycle qui, sous d’autres cieux, font des pieds et des mains pour obtenir un stage et espérer décrocher un job. Conscient donc que formation et insertion professionnelle vont de pair, l’institut organise depuis 2013, un déjeuner d’échanges entre les « IAMois » et des entrepreneurs expérimentés. Cette année, l’événement a été parrainé par Mahamadi Sawadogo.
A tour de rôle, les chefs d’entreprises ont parlé de leur parcours et de leurs expériences. Des histoires différentes les unes des autres mais qui renvoient à la même morale : Travailler par amour, pour le savoir, en toute honnêteté, innover et relever les défis. Ces entrepreneurs sont Oumar Yugo, Vice-président de l’Industrie au sein de la CCI-BF ; Idrissa Nassa, PDG de Coris Bank International ; Lucien Carama, DG de la Loterie nationale burkinabè ; Arouna Nikièma, PDG de BBS Holding ; Augustin Bambara des Grands moulins du Faso ; Patrice Ngalani, DG de CFAO Motors ;Thomas Olivier Viho, DG de Tovio ; Mohamed Wilson, DG de CBAO Burkina ; Bruno Karim El Kasri, Administrateur général de Nestlé Burkina.
Au cours de la rencontre, des promesses de stages notamment en finances et marketing ont été faites aux étudiants. Une centaine au total. La LONAB, elle, a annoncé par la voix de son directeur général, la signature prochaine d’une convention avec l’institut et d’autres écoles pour les demandes de stage en son sein.
Pour le PCA, Ahmed Diallo, cela est une preuve de plus qu’IAM qui a le taux d’insertion le plus élevé de toutes les universités privées, est « une université de qualité ». La balle est dans le camp des étudiants et ils doivent travailler à mériter la confiance de ces patrons d’entreprises. Cela, Abdoul Faiçal et Yolande, tous deux en troisième année de Finances-Comptabilité l’ont compris et ils se disent prêts à relever les défis pour devenir un jour des entrepreneurs modèles.